Etant coincé loin de tout terrain approprié aux crawlers pendant la première quarantaine, il me fallait de quoi m’occuper l’esprit et prendre l’air, au moins au pied de l’immeuble faute de mieux. N’ayant ni la place ni le budget pour un UDR ou un Baja Rey, ce sera le Outlaw Rampage de Kyosho, en version Pro qui se diffère de la version basique par des amortisseurs en aluminium, une cage arrière avec roues de secours, et une carrosserie à la découpe différente.
Bien sur, c’est du MOA, pas très réaliste sur le papier et qui fait grimper aux rideaux les puristes, mais c’est une propulsion et le poids très bas promet un comportement très joueur.
Contrairement à ce que la dénomination Kit laisse entendre, ce n’est pas un vrai kit, ni un RTR … le chassis arrive pré-monté à 70%. 6 sachets (en plus de la carrosserie) l’accompagnent, chacun étant numéroté par rapport à une étape notée « 70% » dans la notice.
La première étape concerne l’installation du servo, avec son sauve-servo. Une pièce protège ce dernier, évitant que des graviers projetés par les roues avant ne viennent perturber la direction.
Vient ensuite le boîtier récepteur… Vous devez d’abord retirer deux vis pour desserrer la cage, sinon le boîtier récepteur ne rentrera pas. J’ai choisi d’installer mon récepteur scotché sur le dessus du boîtier afin qu’il s’aligne avec les guide-fils lorsque je dois l’ouvrir.
Le boîtier récepteur peut paraître massif, mais il constitue également une base pour le contrôleur et participe en grande partie à la rigidité du chassis.
Amortisseurs à corps en aluminium aux 4 coins. Ils sont déjà installés, il suffit de les remplir. Kyosho a la gentillesse de fournir 2 jeux de pistons de remplacement avec des tailles de trous différentes pour le réglage. Sont également fournies des barres anti-roulis souples et dures pour l’avant comme pour l’arrière, les barres médium étant déjà installées.
Ce sont des amortisseurs à émulsion, avec une vis de purge.
L’assemblage se termine par le montage des roues (beadlocks) à pneus relativement durs, et la peinture de la carrosserie, sur laquelle on apposera la calandre de son choix … 2 Phares pour le team « Ford », 4 pour la team « Chevy »
Trouvés sur Thingiverse, des extincteurs viennent habiller l’arceau arrière, et un simple jeu de 4 feux additionnels ronds, branchés en permanence, s’occupent du parechoc.
Roulage, upgrades et modifications
Premiers tours de roues, en attendant la réouverture des parcs
Ce type de véhicule s’apprécie beaucoup dés qu’il y a des sauts. Une rampe improvisée, faite d’un carton coupé en biais et d’un peu de scotch, permet de s’amuser sur un terrain un peu trop plat.
Bien sur, ça ne se passe pas toujours bien 😀
Accessoires à imprimer https://www.thingiverse.com/thing:4339871
Le récepteur étant engoncé dans le boitier et peu pratique d’accès, j’ai tenté l’utilisation de scotch au cuivre pour assurer l’éclairage de la calandre.
Sans pilotes, il manque quelque chose … heureusement l’intérieur du Axial Yeti, avec quelques menues découpes, convient parfaitement.
30-03-2024 : Malheureusement, cet intérieur n’est plus disponible et le mien accusait son âge. Il a été remplacé par une verison imprimable.
https://www.thingiverse.com/thing:6556286
Le combo brushed et la carrosserie d’origine ont rendus l’âme. Un combo brushless générique 3900kv a remplacé le premier, la carrosserie d’une version Pro RTR la seconde.
Attention à cette version Pro RTR, on est plus sur une version basique RTR équipée de la cage et la carrosserie Pro que d’une version Pro, il lui manque les amortisseurs en alu, les barres anti-roulis et les renforts metalliques.
Si les pinions d’origine ne présentent pas d’usure particulière, grâce notamment à l’installation du joint en carton inclu dans quasiment tous les kits Tamiya, je me suis laissé tenter par le kit de pinions metal.
A voir ce que ça donne sur le terrain à l’occasion …
Mon intérieur Axial Yeti en lexan n’a pas bien vécu et je n’ai pas pu en trouver un autre. Heureusement, il y avait un intérieur sur Thingiverse qui constituait une base parfaite. Pas très détaillé, mais peu importe, le camion est trop rapide pour apprécier tous les détails et je suis miro comme une taupe … Le but est juste d’avoir quelqu’un « au volant ».
Il se sera passé 6 mois entre l’installation des pinions métal et l’occasion de les tester en roulant, mais même si j’ai perdu la main, cet engin est toujours un régal à rouler.