Yikong, dont les produits sont rebadgés chez Absima en Europe (Sherpa, Landi, Khamba en 1/10, Yucatan en 1/8) et Amewi (LC70) propose depuis Janvier 2024 un engin aux apparences classiques et que certains diront inspirée de Traxxas en raison du choix de la carrosserie (et pourtant, on est loin du compte) mais qui cache des dessous pour le moins originaux. Il sortira sous le pseudo Wolf chez Absima au mois d’Aout 2024.
L’emballage est tout ce qu’il y a de plus classique, avec présentation des différentes caractéristiques du modè7le, d’options encore à venir et les versions et couleurs disponibles.
Si l’emballage mentionne une version EV, seules les versions SE et Pro sont proposées actuellement. 2 versions donc, au profil différent …
SE : entrée de gamme, basique mais boite 2 à la radio (6ch quand même), différentiels verrouillables manuellement directement sur les ponts, carrosserie aux vitres opaques, pas de roue de secours (juste son support), pas d’éclairage.
Pro : la plus équipée, boite 2 vitesse à la radio bien sur, mais avec aussi les différentiels verrouillables, une carrosserie aux vitres transparentes (sauf si peinture matte … comme pour le Sherpa, le vernis est appliqué sans masquer les vitres, ce qui leur donne un aspect givré), intérieur semi-3D (équipage « tronc » donc), éclairage, roue de secours, et des accessoires carrosserie supplémentaires avec un faux support de roue de secours et une paire de snorkels (V8 bi-turbo oblige) … et bien sur, ce qui fait la particularité de ce modèle, le système « Tank Turn ».
Le contenu de la boite est réduit à sa plus simple expression … le véhicule, sa radio, une clé « Tamiya », de quoi ajuster le bac à batterie et un parechoc optionnel qui nécessite de découper la carrosserie, ainsi que les vis qui vont avec.
Pas de manuel, il est téléchargeable via un QR-Code présent sur la boite, pas de planche de stickers, pas même de piles pour la radio.
Commençons par la radio …
On est sur du FlySky, la même que sur le FCX10 qui vient à peine de sortir, en version 11ch pour cette version Pro. Compacte et légère, elle tiens bien en main et ne fatiguera pas le bras. Par contre, selon les pouces, il ne sera pas forcément aisé de piloter d’une seule main.
Sur le manche, on accède aux voies 3 (boite 2), 4 (Tank Turn), 5 (potentiomètre inutilisé) et 6 (éclairage). Sur le dessus, c’est plus encombré … en plus des traditionnels réglages de trim et dual-rate pour les voies 1 et 2 et d’un bouton « Bind », on retrouve, de haut en bas, les voies 7 (verrouillage du diff avant), 8 (verrouillage du diff arrière), 9 (potentiomètre inutilisé), 10 (bouton on-off inutilisé) et 11 (drak-brake ajustable), mais aussi une série d’interrupteurs qui permettent respectivement de modifier le mode de conduite (F/B/R ou F/R), la chimie de la batterie (LiPo ou NiMh) et l’inversion des voies 3,4,7 et 8.
3 leds égaillent l’ensemble … à gauche, « G.led » indique le niveau de charge de la radio, à droite, « Batt » indique le niveau de charge de la batterie du véhicule … « vert » tout-va-bien, « orange » il-va-faire-tout-noir » et « rouge » yenaplu. Un bandeau led vertical en façage, vert quand tout va bien, passe à l’orange s’il y a un soucis … petit rappel supplémentaire donc.
Toutes les voies « bouton » émettent un bip correspondant à la position sélectionnée … 1 quand on reviens au départ, 2 bips en 2ème position, et 3 bips pour la 3ème position du ch6. Les voies potentiomètre n’ont pas de point milieu marqué, mais émettent un bip à la place.
Coté alimentation, elle se contentera de 4 piles AA, ou d’une batterie pour radio, un connecteur étant présent. Aucune information n’étant fournie sur le cut-off, il vaudra mieux privilégier une batterie NiMh pour cet usage.
Le blanc n’est peut être pas la couleur la plus pertinente pour cette carrosserie taillée à la serpe, il atténue beaucoup les lignes. Néanmoins, ce blanc nacré backé silver rends bien mieux en vrai qu’en photo prise avec un smartphone.
Si le graal reste le crawler avec carrosserie ABS pour ses détails, cette carrosserie lexan n’est pas en reste pour autant, nombre d’éléments rapportés viennent ajouter du détail la ou c’est visuellement le plus intéressant … grilles, poignées de portes, essuie-glaces, rétroviseur en caoutchouc, blocs optiques arrières, gallerie et pods de toit « Brabus », et pour cette version Pro, des snorkels et un faux support de roue de secours qui ne fait pas dans la discrétion (en même temps, ce n’est pas la clientèle visée par Brabus).
Pas de clips de carrosserie … contrairement à ses modèles plus économiques (Khamba, LC70), YiKong prévilégie un système de carrosserie basculante. Point d’aimants aux vis de fixation disgracieuses comme sur le Sherpa (YK4103) cependant, mais une vis à l’avant, comme sur le Sherpa Pro … il ne faudra pas la perdre donc.
Tout le câblage lié à l’éclairage est regroupé à l’arrière, entre les 2 colonnes qui reforcent la carrosserie … la séparation physique du chassis se limite à retirer 2 vis et déconnecter le câble qui relie le module électrique.
L’éclairage est assez puissant, commandé à la radio (ch6) avec 3 positions … éteint, feux de position et plein-phare. Il intègre la marche arrière et le stop … mais ce dernier ne fonctionne qu’un mode F/B/R, pas de stop en mode crawler donc hélas.
Malheureusement, mon module est deffectueux … pas de marche arrière dés la sortie de boite, et peu de temps après, plus de feux de position, sauf à interser avec les plein-phares.
L’ESC est de type 2-in-1, combiné avec le récepteur, avec un condensateur sur son connecteur XT60. Il supporte jusqu’à 3S en LiPo et son BEC 6V peut fournir 5A. Le coté 2-in-1 peut être rédhibitoire pour certains, d’autant qu’un tel véhicule va nécessiter au moins 8 voies et du mixage si on veut passer en brushless. Le moteur est un 550 32T, la ou d’habitude on trouve plutôt un 21T, avec un pignon 14T mod 0.6, dans une transmission sans slipper, compacte et low-profile, aux pignons métalliques (sauf couronne).
4 voies sont libres mais seules 3 le sont vraiment pour des accessoires, pour peu qu’ils soient pilotables par potentiomètres (5, 9) ou on-off (10). La voie 11, attribuée au drag-brake, fonctionne aussi, mais l’intérêt de l’utiliser pour un accessoire est assez limité.
L’ensemble, avec la démultiplication apportée par les portiques, donne une progressivité tout à fait honorable et fonctionnelle.
L’intérieur est donc de type semi-3D, avec volant et appuie-têtes rapportés, et des stickers juste ce qu’il faut pour donner l’illusion d’un intérieur de 4×4². Bien sur, avec ce type d’intérieur, on est limité à l’utilisation de personnages « tronc ». Peint par dessous, il est plutôt brillant, un voile de vernis mat ne détonnerait pas mais ce n’est pas indispensable.
Et c’est parti pour ce qui sera l’objet de controverse, le chassis …
Intégralement en nylon (chargé), on a l’impression d’avoir affaire à un chassis Tamiya sous stéroïdes, un chassis TVP qui aurait abusé de la bière. Pour ceux qui s’attendraient a avoir un paquet de nouilles entre les mains, détrompez-vous, c’est du costaud, rigide à souhait … au moins aussi rigide qu’un RedCat Gen8 aux longerons traditionnels mais 2 fois plus gros que ceux des chassis classiques. Par contre, du coup, ce n’est pas un chassis destiné à être modifié, ni qui va faire bosser le milieu de l’aftermarket … amateurs de réalisations perso ou de pièces alu, circulez, y’a rien à voir.
Si ce chassis peut sembler faire « jouet » à certains, il n’en est pas moins bien étudié avec assez peu d’éléments rapportés pour un maximum de rigidité, tout en laissant la porte à des adaptations pour d’autres modèles. Un gros bloc central, qui recevra toute la partie mécanique, de chaque cotés, des passages de roues rapportés formant baignoire pour héberger l’électronique d’un coté, les servos des différentiels de l’autre, et enfin au centre, un bac a batterie posé au plus bas sur une transmission très « horizontale » … les masses sont centrèes au maximum sous le haut du chassis, peu de chose dépassent.
Les liens sont en métal … 3 devant + barre Panhard, 4 derrière + … barre Panhard. On serait tenté de retirer la barre Panhard arrière, ou un lien supérieur, mais ce serait une erreur, l’arrière ne présente pas une double-triangulation aussi marquée que sur les autres crawlers du marché, la barre Panhard est donc bien effective pour guider le pont arrière, aucun point dur ou contrainte n’est a constater quand on comprime les suspensions.
La skid-plate est assez étroite et ajourée. En soit, c’est très réaliste, sa forme rappelle celle d’une traverse de transmission en 1:1 … mais sur le terrain, ça risque d’accrocher.
Les arbres de transmission ne cèdent pas à la mode du Wild Boar … personnellement, je n’ai jamais compris l’intérêt de ce système sur un crawler, c’est plus de points ou le terrain peut accrocher, il faut que ce soit bien calculé sous peine d’en perdre en chemin (les proprios de UMG10 6×6 apprécient), et ça n’a qu’un intérêt très limité pour la réparation vu qu’on n’a jamais la bonne « moitié » sous la main. Arbres de transmission en 2 parties donc, à l’ancienne, mais contra-rotatif pour aider à combattre le torque-twist tant que les 4 roues touchent le sol.
En version Pro, les amortisseurs sont full alu (corps en plastique en SE), remplis avec une huile #500 (35-40wt), réglables en pré-contrainte et à émulsion. Ils semblent étanches et fonctionnent sans point dur.
Les hexagones de roues sont métalliques, avec vis traversante, et les portiques … tout petits … ça va être intéressant pour le choix des roues et pour le CG … il ne faudra pas compter sur les 80mm de garde au sol d’un Traxxas (ou des 99mm des versions sur tallons aiguiles), ici, seulement 65mm.
Pour la direction, YiKong a opté pour son traditionnel sauve-servo en forme d’amortisseur de direction. Pas de lien de remplacement comme pour le Sherpa, mais les ressorts sont fermes et ça ne devrait pas trop s’en ressentir sur le terrain. Le servo est un 25kg et le palonnier est en alu.
Les ponts sont nouveaux chez Yikong … avec un look plus scale et un pont avant décentré. Le système de verrouillage peut sembler très exposé, mais étant à glissière, il ne devrait pas être aussi fragile que les modèles à levier, et ça permet d’offrir une version manuelle facile d’accès pour la version SE.
Contrairement au Sherpa qui est équipé de roues avec une diamètre 1.9 à l’extérieur et 2.2 à l’intérieur, YiKong a cette fois repris les roues de son YK6101 (6×6), au look très « Brabus », mais en 2.2 des 2 cotés cette fois. Par contre, si le dessin des crampons ne manque pas de rappler les HiRax de Proline, le diamètre est d’une taille inhabituelle pour du 2.2 avec 115mm … et il n’y a pas tant de marge que ça sous les passages de roues. Malheureusement, comme souvent en RTR, les roues ne sont pas beadlock … c’est dommage, parceque la mousse aurait mérité d’être un peu plus souple. Néanmoins, la taille réduite des ponts portiques permet de faire ce qui nécessitait des élargisseurs de voies pour la plupart des roues 1.9 sur les modèles précédent … ici une roue de SCX10.2/FreeMen qui ne montait pas sur le Sherpa, et qui ici passe avec de la marge.
Enfin, la fonction qui fait la principalement différence de ce modèle, le Tank Turn … un DIG, mais sur une seule roue, plus communément connu sous le nom de Cutting Brake en 1:1.
Contrairement à un DIG qui bloque la sortie arrière de la transmission, et donc les 2 roues arrières, lorsqu’on active la voie 4, le différentiel arrière est déverrouillé si besoin et lorsqu’on tourne, le servo arrière vient freiner la roue intérieure, ce qui permet d’obtenir un meilleur rayon de braquage, avec moins de frottements puisque la roue extérieure participe au changement de direction au lieu de trainer.
Lorsqu’on quitte le mode « Tank Turn », le différentiel arrière reste déverrouillé, même s’il était verrouillé avant. Par contre, bien que j’en comprenne l’intérêt, pendant tout le temps ou le mode « Tank Turn » est actif, la radio émet un double-bip toutes les 2 secondes … faute de voir que le bouton du ch4 est allumé, on ne risque pas d’oublier que le mode est actif.
Spécifications
Empattement : 325mm
Longueur totale : 534.5mm
Hauteur : 267mm
Largeur : 247mm
Angle d’attaque avant : 63°
Angle arrière : 58°
Garde au sol centrale : 65mm
Garde au sol sous carter : 50mm
Poids total : 3.8kg
Répartion avant/arrière : 46/54
Playlist Youtube :
https://youtube.com/playlist?list=PLKT1CZVZcIy45Aq1_f2U9IDUGuZojf5pm&si=xIkFN95VoIXikqAH
Roulages, upgrades et modifications
Ajout de l’ancienne rampe de leds de mon Twin Hammer à l’avant, et de pods Injora à l’arrière, le tout piloté par un switch raccordé sur la voie 10 (on-off). Les pods ont juste nécessité de percer un trou pour faire passer le câblage le long d’une des colonnes de renfort, et forcément de percer la gallerie. Pour la rampe, aucun démontage, des trous pour la fixer, et la réutilisation d’un des trous pré-existants du pods avant-droit, puis descente le long du parebrise avec l’alimentation des pods avants, d’ou la position du module qui va nécessiter un cable de servo plus long.
La roue de secours fonctionnelle, c’est sympa, mais c’est 100gr sur le cul et c’est rarement utile sur le terrain. En mousse, ce serait plus léger mais c’est déjà 50gr de gagnés en impression 3D (en ASA).
https://www.thingiverse.com/thing:6545408
Il y a un espace important derrière le parechoc de la carrosserie, ce qui l’expose à l’usure. Si vous ne comptez pas la découper pour installer le parechoc optionnel, il y a moyen d’ajouter une protection.
Prenez le parechoc optionnel et coupez-lui les oreilles … puis installez-le dans le support de parechoc à l’extrémité du chassis.
Ainsi, plus d’espace, le parechoc de la carrosserie repose sur le parechoc du chassis … au moins sur sa partie centrale. Et ça ne gêne pas la fermeture de la carrosserie.
Comme pour le parechoc, les marche-pieds de la carrosserie sont éloignés du chassis. La forme particulière de ce dernier empêche l’utilisation de sliders aftermarket faute de fixations disponibles. Pour protéger la carrosserie, j’ai dessiné des sliders qui réutilisent les vis de l’ESC d’un coté, du servo de diff arrière de l’autre, et qui ajoutent une ébauche d’échappements. Imprimés en PETG-CF, ils devraient tenir quelques temps.
https://www.thingiverse.com/thing:6556304
La répartition des masses n’est pas terrible d’origine avec un 46/54 en faveur de l’arrière. J’attends les lests d’essieux et celui pour le chassis (uniquement pour l’avant du coup) mais en attendant, j’ai ajouté quelques poids ….
Avec la batterie, 60gr de chaque coté sur l’avant des baignoires et 360gr à coté du servo sur une platine imprimée, soit un total de 480gr auxquels d’ajoutent les poids économisés et perdus par les différentes impressions.
La répartition s’oriente désormais sur un 53.4/46.6 … loin des 60/40 recommandés en Comp Crawler mais déjà suffisant pour du simple crawler.
Le poids total en ordre de marche passe à ~4.2kg …
https://www.thingiverse.com/thing:6560868
Les antennes sont de chez Injora.
Les parebranches sont fait de fil de pèche en nylon (diamêtre 0.37 mais plus gros n’aurait pas détonné), de gaine thermo-rétractable et de superglue … ils n’ont pas pour vocation d’être fonctionnels, je préfère qu’ils fassent fusible plutôt que d’arracher le parechoc ou la galerie.
Il me restait en stock les pneus d’origine du FMS FJ40. Ce sont des copies de Hyrax en 1.9, incompatibles avec celles que j’ai mais j’ai trouvé un modèle similaire à l’origine en beadlock … qui élargissent un peu les voies du fait d’un offset différent.
A l’usage, il sera nécessaire d’avancer un peu le pont avant pour réduire les frottements sans découper les passages de roues.
YiKong propose en option 3 lests :
Un lest châssis de 220gr, une paire de lests pour le pont avant de 55gr chacun, et une paire pour le pont arrière de 40gr chaque.
L’installation des lests arrière nécessite de retirer une seule vis, mais il est plus confortable de retirer aussi la roue. Le lest (un gauche, un droit) s’installe par l’arrière du portique et vient l’entourer. Une fois le lest installé, il n’interfère ni avec la roue, ni avec le disque de frein.
L’installation du lest avant impose de retirer la roue et les 3 vis du carter du portique. Le lest englobe le carter et est maintenu par les 3 vis précédemment retirées. Mes roues ayant été changées donc ce n’est pas flagrant mais le lest est compatible avec les roues d’origines (forcément, elles sont en 2.2) et d’autres roues 1.9 (notamment GMade SR02).
Le lest châssis s’installe simplement sur la platine du servo de direction. Il est juste dommage que YiKong ne fournisse pas les vis. Comme j’ai déjà lesté mon véhicule, j’ai du prendre en compte ma platine supportant une partie de mes poids, mais ça n’a pas été particulièrement un problème.
En tenant compte de toutes mes modifications, la répartition de masses évolue un peu, passant de 53.4/46.6 pour ~4.2kg à 56.48/43.5 pour ~4.8kg.
Je n’avais pas pris le temps jusqu’à présent de contrôler le graissage du véhicule … opération pourtant recommandée sur n’importe quel RTR.
On commence par la transmission. Pour y accéder, 4 vis pour retirer le back à batterie, 3 pour désolidariser la transmission de sa traverse, et le retrait des arbres de transmission, sans cela, il n’y a pas assez de jeu à cause des traverses du tank-turn et servo de direction.
La boîte de vitesses est composée d’une série de modules.
Le moteur : pas de réglage, pignon 14T (M0.6)
La couronne, 33T/15T/31T… pas de slipper installé ni proposé en option. Permet un certain réglage du support moteur et donc d’ajuster son pinion au besoin.
La boîte de vitesses elle-même… enfin un peu de graisse, les compartiments précédents étaient secs. Les pinions sont 15T/15T et 21T/9T (M1)
Et enfin la boîte de transfert… à nouveau sèche, avec des vitesses 21T/21T (M1).
Pour finir la boîte de vitesses démontée dans toute sa splendeur.
Presque sec donc, pas beaucoup de graisse là où il y en a… et pas collante (le manuel parle d’huile mais c’est plus un problème de traduction je suppose). Cependant entièrement en métal et roulements.