Peu présent en Europe, prendre le risque d’avoir a payer la douane à l’arrivée peut s’avérer intéressant.
KingKong RC nous a jusqu’à présent habitué a du matériel soviétique rustique, pour ne pas dire vintage, les Zil n’étant au final rien de plus que des copies recarrossées de Studebacker en LOA de la seconde guerre mondiale … mais cette fois, ils se sont penchés sur un véhicule tout ce qu’il y a de plus moderne, innovant, et pour le moins dépaysant, le Sherp Pro 1000 Ukrainien … un véhicule amphibie, aux énormes roues à la pression ajustable, tournant comme un tank.
L’emballage n’est pas gros, et pourtant il pèse son poids avec près de 5kg.
Le format de la boite surprends par rapport aux crawlers classique, elle est très « carrée » … comme les dimensions du bordel … 393.5×296.5×271.6, une garde au sol de 70.8 et un empattement est de 220 avec des pneus de 180 … ça fait court, pas un engin pour faire du cailloux et des montées impossibles.
A l’ouverture, pas grand chose à voir … un manuel, une notice pour l’électronique, une planche de stickers, un adaptateur d’écrou, une plaque d’immatriculation chinoise et … un petit mot pour rappeler que si vous voulez aller jouer dans l’eau, démerdez-vous pour rendre le véhicule étanche … pour un véhicule supposé amphibie, c’est moyen.
Sous la première mousse, une boite contenant l’habitacle a assembler et un arceau en acier.
Sous la boite, la bête. Un chassis en métal, aux ouvrants malheureusement fixes, avec des flancs dans ce qui semble être du Polypropylène comme la carrosserie du Holiday Buggy de Tamiya (et donc pas prévu pour être peint).
A l’intérieur du chassis, un plancher en balsa avec une ouverture pour les fils des moteurs. Faute de logement spécifique pour la batterie, celle-ci reposera sur le plancher et sera masquée par un faux-plancher en lexan.
Les pneus sont de belles pieces montées sur des jantes de 3.2 pouces, beadlock avec mousse … il vaudra mieux se prévoir un petit stock pour cette monte si spécifique. Les réservoirs d’appoints dans la vie réelle, sont des caches juste clipsés.
L’écrou de roue nécessite d’être équipé pour les grosses échelles, c’est du 8mm, et l’hexagone derrière, en métal, du 17mm.
Preuve que le véhicule n’est décidément pas prévu pour aller dans l’eau malgrès les arguments publicitaires et le modèle reproduit, les roulements de roues ne sont étanches qu’à la poussière.
Enfin, sous le plancher, les 3 moteurs 45T et leurs réducteurs ???
Comme il n’y a aucune place pour installer un système de direction sur un tel engin, les concepteurs du Sherp ont opté pour le jumelage des roues par coté. C’est la même chose ici, les roues avant et arrières sont reliées par une courroie.
La transmission, placée à l’avant, se compose d’un différentiel ouvert sur chaque coté, et d’un pinion avec 2 couronnes au centre.
Les 2 moteurs extérieurs, alimentés en parallèle par un ESC, permettent d’avancer et reculer grace au fait que le moteur central bloque la sortie intérieure des différentiels. Lorsque le moteur central tourne dans un sens, il va ajouter sa vitesse à celle du différentiel qui tourne dans le même sens, et la soustraire à celui dui tourne forcément dans le sens opposé, jusqu’à en inverser le sens de rotation des roues correspondantes … comme un tank sur ses chenilles.
L’électronique, soit une paire d’ESC et un récepteur, s’installent derrière le poste de pilotage, dans un logement dimensionné au plus proche. Petit conseil, optez au moins pour un ESC ayant une marche arrière à 100% pour l’ESC qui assurera la direction, sinon votre Lurker tournera plus vite d’un coté que de l’autre.
Le poste de pilotage est vissé sur le chassis à travers le plancher. Le cockpit lui, est juste posé sur le chassis avec des aimants, et relié par les pantographes du parebrise.
Ayant prévu d’installer une cabine à l’arrière, je n’ai pas installé l’arceau et j’ai imprimé de nouveaux caches latéraux, montés au silicone pour assurer l’étanchéité des caissons qui sont dessous. Du coup, sans l’arceau, il est moins pratique a transporter …
Les premières versions du Lurker présentaient une grosse faiblesse au niveau des différentiels. Après au moins 3 révisions identifiées sur les forums, ils semblent avoir obtenu un résultat fiable, on ne retrouve plus le « clic-clic » des différentiels à l’agonie des premières reviews.
Il me reste encore a trouver l’occasion de le tester dans l’eau … et travailler à la cabine arrière.
Flancs de benne : https://www.thingiverse.com/thing:6478826
Flancs de caisse : https://www.thingiverse.com/thing:6478572
Feux arrières : https://www.thingiverse.com/thing:6478821